12 octobre 2022
Grande extinction des espèces, pollution, dérèglement climatique… Les problèmes environnementaux s’accumulent et s’intensifient, nous en sommes maintenant tous conscients.
Et ce, notamment grâce au travail de vulgarisation des scientifiques et leurs alertes. Mais cela ne suffit pas à changer suffisamment les comportements des populations.
C’est là que peut intervenir l’art, qui constitue un réel instrument pédagogique et un média pouvant amener les citoyens à devenir de réels acteurs de la préservation de notre environnement.
En matière de développement durable, « l’art écologique », apparu dans les années 60, est un genre artistique qui a pour vocation de sensibiliser les populations aux problématiques contemporaines et prône l’action créatrice de chaque individu pour revitaliser notre environnement, restaurer ce qui a été détruit.
Parmi les artistes de ce courant, nous pouvons mentionner Lorenzo Quinn, dont le retentissement médiatique a été l’un des plus importants notamment via la réalisation de sa célèbre œuvre monumentale Support exposée à Venise en 2017.
Disposée au sein du Grand Canal de Venise, les mains gigantesque d’un enfant cherchant à échapper à la noyade, à la vue de tous, visent à interpeller sur le dérèglement climatique et la montée du niveau des mers, menaçant de nombreuses villes côtières de disparition dans le monde.
Cette œuvre est un parfait exemple de la capacité qu’a l’art pour nous sortir de nos zones de confort, nous sensibiliser et diriger nos pensées vers les enjeux primordiaux du développement durable.
Il apparaît alors intéressant d’imaginer des moments en classes ou l’élève découvre des œuvres de ce type et ou il pourrait lui-même, seul ou en groupe, en réaliser. Une démarche qui prend toute sa place lors de la dernière séance des guides Passerelles « Devenir eco citoyen – Devenir acteur de prévention »