24 septembre 2021
Nice, Strasbourg, Lyon ou Paris…de plus en plus de ville projettent de verdir leurs cours d’école en France. En retard par rapport aux autres pays, les collectivités entament dans les quatre coins du territoire des travaux pour végétaliser les cours d’école afin de restaurer, dans les milieux urbains, le lien entre enfance et nature. Dans la lignée du projet ‘’Oasis’’ visant à transformer les cours d’école de la ville de Paris en jardins pédagogiques et
rafraichissants, le projet ‘’Ma récré au vert, laisse béton !’’ a été lancé en 2019 pour étendre cette ambition dans d’autres villes.
Cette campagne pour but d’allouer 1% du budget annuel de l’Éducation Nationale pour la renaturation de l’environnement scolaire des élèves et pour financer plus de sorties éducatives en extérieur. A terme, 61 000 cours d’écoles, de collèges et de lycées doivent être revégétalisées et ombragées, et les normes d’aménagement redéfinies afin d’intégrer de manière prioritaire l’éducation à la Nature des 3-18 ans.
Ces projets qui germent un peu partout répondent à une double problématique. D’une part, on constate une hausse inquiétante des troubles physiques et psychologiques chez les enfants constamment enfermés en intérieur. Appelé par les scientifiques ‘’syndrome du manque de nature’’, il s’agit d’un problème de santé publique de plus en plus préoccupant contre lequel des initiatives comme celles-ci essaient de lutter en réaffirmant la place des écosystèmes naturels.
Mais verdir les cours d’école s’inscrit également dans la démarche du développement durable. Créer des ilots de fraîcheur et reboiser les villes participe à la fois à freiner le réchauffement climatique, à créer des espaces ombragés chers à La Sécurité Solaire, promoteur du programme Vivre avec le Soleil, et à rééduquer les jeunes générations aux bienfaits de la Nature.
Tout savoir sur la campagne ‘’Ma récré au vert, laisse béton !’’, et la soutenir financièrement, cliquez ici.